Une allocation pour veiller sur son enfant malade ou handicapé
Votre enfant est victime d’un accident, atteint d’une maladie grave ou en situation de handicap. Pour vous aider à rester auprès de lui, la Caf peut vous verser l’allocation journalière de présence parentale (Ajpp).

Si vous êtes salarié, demandez un congé de présence parentale à votre employeur. Il faut y joindre un certificat médical précisant la gravité de la maladie, de l’accident ou du handicap de votre enfant. Le médecin doit mentionner la durée prévisible du traitement, la nécessité d’une présence soutenue et l’existence de soins contraignants.
Si ces conditions sont remplies, l’employeur a l’obligation de vous accorder ce congé non rémunéré. Il est attribué pour une période maximale de 310 jours ouvrés sur une période de trois ans. En fonction de la situation, vous pouvez le prendre en une ou plusieurs fois, sur un ou plusieurs jours par semaine. Tous les avantages acquis avant le début de cette interruption sont conservés et le salarié retrouve son poste à l’issue du congé.
Pour vous aider à traverser cette période difficile, la Caf peut compenser la perte de salaire ou d’indemnités de chômage en vous attribuant une allocation journalière de présence parentale (Ajpp). Elle n’est pas cumulable avec d’autres revenus éventuellement perçus par votre enfant (pension d’invalidité, indemnités de chômage, maladie…). Elle est versée, dans la limite de 22 jours par mois, au parent qui cesse ou réduit son activité.
Complément de 109,90 euros
Si vous êtes demandeur d’emploi, le paiement de vos allocations chômage est automatiquement suspendu à la demande de la Caf.
En plus de cette prestation, un complément pour frais peut être accordé aux parents, selon les ressources. Il s’agit d’une somme forfaitaire de 109,90 euros, versée tous les mois. Elle est destinée à couvrir des dépenses exigées par l’état de santé de l’enfant, mais non remboursées par la Sécurité sociale ou la mutuelle et qui dépassent 110,45 euros par mois.
Ce complément peut notamment aider au paiement de médicaments dits de « confort » non remboursés, de frais de transport ou d’hébergement des parents dont le domicile est éloigné de l’établissement où l’enfant est hospitalisé.